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Réduire les infections des plaies

Édition n° 127
Fév.. 2020
Qualité et sécurité des patients

Prävention. Depuis que les infections du site chirurgical en Suisse sont recensées de manière centralisée et que les hôpitaux peuvent se comparer, le taux d’infections diminue. Swissnoso met à la disposition des hôpitaux un module d’intervention destiné à prévenir encore davantage d’infections : une application permet désormais aux professionnels de la santé de vérifier s’ils mettent correctement en œuvre les mesures de prévention des infections.

Quelle: Erklärvideo des BAG in Zusammenarbeit mit Swissnoso

Source: vidéo explicative de l’OFSP en collaboration avec Swissnoso

Quelle: Erklärvideo des BAG in Zusammenarbeit mit Swissnoso

Source: vidéo explicative de l’OFSP en collaboration avec Swissnoso

Quelle: Erklärvideo des BAG in Zusammenarbeit mit Swissnoso

Source: vidéo explicative de l’OFSP en collaboration avec Swissnoso

Quelle: Erklärvideo des BAG in Zusammenarbeit mit Swissnoso

Les lésions cutanées sont des portes d’entrée idéales pour les agents pathogènes. C’est la raison pour laquelle les infections du site chirurgical, appelées « surgical site infections » (SSI), en anglais, représentent plus d’un quart des infections nosocomiales. Les complications ont non seulement un coût élevé, mais obligent aussi les patients à rester plus longtemps à l’hôpital – avec une issue fatale, dans les cas les plus graves. Depuis 2009, l’Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ) a confié à Swissnoso, Centre national de prévention des infections, la responsabilité d’un instrument important pour la mesure de la qualité : le recensement national du taux d’infections pour douze interventions définies, par exemple la pose de prothèses de genou ou de hanche, les chirurgies intestinales et les césariennes.

Comparaison des performances
Une analyse centralisée annuelle des données permet aux hôpitaux de contrôler leurs taux d’infections et de se comparer aux autres établissements. Cette comparaison des performances met les établissements en compétition autour de la qualité : une étude récente montre que, soucieux de la sécurité de leurs patients et de leur bonne réputation, de nombreux hôpitaux sont motivés à déployer des efforts supplémentaires pour prévenir ces infections. Selon le dernier rapport comparatif national, le taux d’infections moyen a effectivement baissé de manière statistiquement significative par rapport aux chiffres de 2009 pour la plupart des interventions (de l’appendicectomie à la pose de prothèses de hanche, en passant par la chirurgie cardiaque).

Trois mesures élémentaires
Avec le soutien de l’OFSP, Swissnoso a lancé en 2015 un module supplémentaire s’inscrivant dans la stratégie NOSO en vue de réduire encore davantage les taux d’infections. Objectif : veiller à ce que les professionnels de la santé appliquent correctement trois mesures élémentaires reconnues pour réduire le risque d’infection lors de la préparation d’une opération :
- élimination des poils sur le site opératoire
- désinfection de la peau 
- prophylaxie antibiotique

Pendant la phase pilote menée dans neuf hôpitaux, Swissnoso a formé les collaborateurs hospitaliers à l’application de ces trois mesures, clarifié les responsabilités dans les salles d’opération et ainsi optimisé la structure organisationnelle. Le personnel spécialisé a documenté l’observance des mesures à l’aide d’une application pour smartphone ou tablette appelée « Clean Care Monitor ». L’application fournit un feed-back direct et rapide tout en permettant une surveillance continue et une comparaison avec d’autres hôpitaux. En trois ans, le projet pilote a permis d’améliorer la mise en œuvre correcte des mesures, qui a augmenté de 55 % à 84 %.

Au vu des résultats encourageants de cette phase pilote, le programme a été étendu à toute la Suisse en 2019 et est désormais disponible pour tous les hôpitaux du pays. Mais Swissnoso a encore bien d’autres projets, qui poursuivent tous un objectif : réduire d’au moins 10 % le taux d’infections des plaies dans un délai de deux ans. Cela suppose que 90 % des opérations pratiquées en Suisse ne débutent qu’après une application consciencieuse et exemplaire de toutes les mesures de prévention des infections.

Liens

Contact

Margaux Bovet
section Contrôle de l'infection et programme de vaccination

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